C’est drôle parfois comme on se fait des films…
On s’imagine les gens d’une certaine manière, on leur donne vingt sur vingt sur leur bonne mine, leurs belles actions, enfin celles qu’ils nous racontent avec emphase et orgueil. Ils ont un côté « belle carrosserie » qui ne supporte pas une égratignure, le genre individus lisses et polissés, pas un cheveu de travers, le sourire éclatant de blancheur et tout le « St-Frusquin »
Parfois, dans leur regard, on se dit bien qu’il y a un truc qui cloche, mais ils font partie de notre paysage souvent pour des raisons professionnelles ou sociétale. En fait, ils sont comme entrés dans nos vies par effraction et sûrement pas par affection.
En fait, tout est…comment dire ? … Frelaté.
Et là, par hasard, on en rencontre d’autres qui n’ont rien de particulier à faire dans notre vie, qui sont de passage comme ça, dus au hasard, à un coup de vent, à un mot en l’air, à je ne sais quoi d’impalpable, comme un voyage en pays inconnu.
Et l’on se frotte à des êtres un peu âpres, cabossés par la vie, un peu « rustiques » comme disent certains. Ils vous apprennent, mine de rien, tout un tas de choses déconcertantes, au moins sur l’instant, parce que quand on se donne la peine de réfléchir un peu… Le hasard, l’impromptu ont des vertus inattendues et surtout celle de vous remettre droit dans vos bottes.
Il en ressort, la première surprise passée, quelques minutes délicieuses qui vous réconcilient avec la vie. Le temps est trop court, déjà enfui. Reste un parfum, un mot, un regard …
Merci la vie.
Annie Kubasiak- Barbier
Un vaste sujet que ,les rencontres 😉
Je préfère bien sûr celles qui fait chaud au coeur,
Plutôt que celles qui laisse un goût amer 😉
Bises Annie
C’est clair !