Que j’aime ces petits bars où l’on s’arrête à l’impromptu quand le patron est un poème à lui tout seul, genre gros dur au cœur tendre, un rire malicieux derrière sa moustache, un gars qui partage la musique qu’il aime, entre Brassens et Bob Marley tel un pont entre deux mondes..
Des vieux fauteuils en cuir usé qui auraient des choses à raconter, un mobilier années soixante, un vieux juke-box, des vinyls accrochés au mur dans un joyeux désordre, Maryline et Joséphine Bakker qui se font un clin d’oeil complice dans d’immenses portraits en noir et blanc …
De temps en temps, un qui gratte sa guitare et démange nos jambes sur une vieille chanson romantique.. Et puis un vrai café, du fort qui coule brûlant dans votre gorge ..L’irruption d’une jeunesse inattendue dans ce lieu magique.. Embrassades et fous rire…Même le solitaire, arrivé là par hasard, laisse sa mélancolie sur le trottoir..Et quand la nuit tombe, on voit de l’intérieur la lueur des réverbères faire briller la rue mouillée.
L’heure devient propice aux confidences. De mon temps ..Oui mais de quel temps ? De celui où les garçons portaient des chemises à fleurs et les filles de grandes jupes bohémiennes ..
De temps en temps, un qui gratte sa guitare et démange nos jambes sur une vieille chanson romantique.. Et puis un vrai café, du fort qui coule brûlant dans votre gorge ..L’irruption d’une jeunesse inattendue dans ce lieu magique.. Embrassades et fous rire…Même le solitaire, arrivé là par hasard, laisse sa mélancolie sur le trottoir..Et quand la nuit tombe, on voit de l’intérieur la lueur des réverbères faire briller la rue mouillée.
L’heure devient propice aux confidences. De mon temps ..Oui mais de quel temps ? De celui où les garçons portaient des chemises à fleurs et les filles de grandes jupes bohémiennes ..
Love, love ..encore, j’en redemande. Comme dans la chanson de Goldman .. Tu es de ma famille..
Merci pour ces trois heures de bonheur quelque part dans le vaste monde ..
Annie K. Barbier
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