Ecrire, entre prose et poésie, l’aventure des mots

Les mots permettent tout si l’on veut, la distance ou l’émoi, la grandiloquence ou la simplicité, le discours ardu ou la poésie, la grossièreté ou la délicatesse, la guerre ou la paix.

Ils partent à la recherche de quelqu’un qui les entende et les comprenne, de quelqu’un qui prenne conscience de leur précieuse existence. Les mots sont porteurs de tous les sentiments et quand on s’emploie à bien les utiliser, ils en profitent pour dénoncer le malheur, la solitude, la souffrance et même la bêtise.

Ils laissent plus facilement s’exprimer votre cœur que discourir votre tête. Alors ils glissent sous vos doigts et s’arrogent le droit de vous interpeller. Ils n’ont pas toujours besoin de s’aligner en vers et en quatrains. J’ai toujours eu l’idée folle que la prose est une poésie déguisée. Elle avance, masquée au grand carnaval des mots mais elle s’incruste, ne cède pas un pouce de terrain et fait de sa différence sa force.

Annie Kubasiak-Barbier

Image mise en avant Plume bleue Peintre Rosalie Potteain de Laroque

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