Une douce colombe de la paix, bien à l’abri sous l’aile de charognards aux regards cruels et aiguisés…
Je frémis, dit-elle, à l’odeur de la poudre, au bruit des canons, aux flammes qui lèchent mon horizon.
J’entends pleurer des femmes, je vois mourir des enfants, se faner les printemps, se tarir les rivières. Je vois Dieu faire l’amour avec le diable pour des pièces d’or qui s’entassent.
Je suis en prison. Je vous en supplie, délivrez-moi avant qu’il ne soit trop tard…
Avant qu’il ne soit trop tard…Avant qu’il ne soit trop tard ….
Annie Kubasiak-Barbier
Texte déposé SACEM
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