Un homme attachant, un acteur exceptionnel, de la gouaille, de l’humour, un charme indéniable, une classe inégalable, voilà autant de qualités qui ont fait de Jean-Paul Belmondo, plus qu’une star, une légende.
Un homme orchestre, capable d’endosser bien des rôles, l’air de ne pas y toucher et qui a su rester à sa place, dans cette belle carrière cinématographique et théâtrale qu’il a menée avec un incontestable talent.
Il a eu l’intelligence de ne pas se fourvoyer sur des chemins où on ne l’attendait pas. Il n’a pas, comme tant d’autres qui tentent de peaufiner leur image, eu besoin de faire des discours, de donner des leçons d’humanisme, de se perdre dans des soutiens aléatoires.
Il nous a offert des moments ébouriffants de joie de vivre, des tranches de tendresse et des scènes à couper le souffle. J’aimais son sourire, son regard, sa voix, son jeu, son incroyable vitalité. Ses films nous ont valu quelques soirées mémorables entre copains, de celles qu’on n’oublie jamais et qui font le tissu de nos vies. Je crois bien d’ailleurs que je n’ai jamais connu qui que ce soit qui n’aimait pas Bébel.
Personne, en partant aux chemins éternels d’où l’on ne revient pas, ne peut fermer la porte derrière lui et nous savons que d’autres s’y engouffreront à leur tour. Nous ne sommes pas au bout de nos peines mais nos peines n’égaleront jamais les joies que nous aurons vécues.
Merci Monsieur d’être passé dans nos vies.
Annie Kubasiak-Barbier
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