Au ciel s’allument mille étoiles
Il en est tant que je m’y perds
Autant pour mes peines d’hier …
Qui scintillent dans ce soir d’hiver..
Elles voyagent de par le monde
Vaisseaux corsaires et de lumière
Elles m’éclairent, familières
Et s’en retournent vers d’autres terres.
Elles m’affolent, me désespèrent
Et me dépouillent de mes ressources
Quand je m’essouffle à leur course
Elle m’attendent à la Grande Ourse
Elles volent un morceau de mon âme
Mais me noient de quelques baisers
En attendant de m’emporter
Avec elles sur la voie lactée.
Puis d’un seul coup la nuit bleuit
Et elles s’éteignent une à une
Juste un peu avant la lune
Là-bas très loin derrière la dune.
Et dès demain, elles reviendront
Etoiles filantes dans leur chariot
Dans leur sillage, quelques Pierrots
Qui garderont mes rêves au chaud.
Annie K. Barbier
La voyageuse sur le banc
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