Entre l’écriture inclusive et ceux qui veulent que le féminin l’emporte absolument sur le masculin, on est un rien mal barrés.
Bah Oui ! Tant qu’à faire, utilisons les mots à la mode, parlons verlan, argot, « franglais », que sais-je. Finalement, les plus lésés là-dedans seront ceux qui vouent une certaine passion à la langue française telle qu’elle est. En même temps, c’est bien pratique de casser les codes, de détruire les règles mais ça rend surtout service à ceux qui rament dans le potage ou aux enfonceurs de portes ouvertes.
Parce que, très honnêtement, est-ce que ce sont ces sottises là qui vont régler le problème des inégalités hommes-femmes, des violences dont elles font l’objet etc ? Je ne crois pas non. Et puis après, pourquoi n’inventerions nous pas une forme d’écriture sensée limiter les inégalités raciales par exemple ?
Tout ça, emmené par une poignée de doux rêveurs ou pire encore par des « jusqueboutistes » dont le rôle principal serait la contestation ou l’opposition à n’importe quel prix, tout ça donc frise le simple ridicule. Oui, je sais, je manque d’humour …
Evidemment comme d’habitude ça n’engage que moi même si je sais que je ne suis pas la seule à penser de cette manière là.
Bonne journée à tous. Je vais continuer mon écriture en appliquant les vieilles règles ce qui jusqu’à présent ne m’a pas trop mal réussi.
Annie Kubasiak Barbier
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