Écrits d’hier

Le rangement physique des choses entraine souvent une autre forme de rangement, celui que l’on fait côté coeur…

Souvent, ça démarre d’une peccadille.. Il y a des choses que l’on garde on ne sait pas bien pourquoi, des lignes jetées sur un bout de papier un soir de cafard, oubliées au fond d’une armoire. Et quand on les relit une bonne douzaine d’années plus tard, on se dit juste que l’on s’est bien usé le cœur et le corps pour un résultat pas toujours à la hauteur de nos espérances. En tous les cas c’est l’impression que ça m’a laissé.

Parfois il vaut mieux jeter ce que l’on vient de griffonner. Je tâcherais d’y réfléchir à deux fois dorénavant. Il y a des encres qui s’effacent avec le temps mais pas toutes. J’aurais encore appris ça aujourd’hui. Donc, dernier travail du jour qui s’enfuit, refermer soigneusement tous les tiroirs après les avoir débarrassés des encombrants et se jeter à la tête d’un allumeur de rêves.

Juste fermer les yeux et se laisser emporter. Demain est un autre jour. Je n’ai rien inventé. Merci Scarlett.

Annie K. Barbier

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